Les ténèbres nous enserrent, elles sont partout et nulle part en même temps, certaines se dissimulent dans nos petites vies bien ranger sans que nous le demandions. Nous ne les voyons pas forcément parce que soyons réalistes, nous ne voyons que ce que nous voulons avec des tendances idéalistes et le reste nous le laissons dans un angle où nos yeux ne peuvent le voir, ce qui n'empêche pourtant aucunement cette réalité d'être là. Oui, les ténèbres damnes nos vies, mais ne vous êtes vous jamais demander si ses ténèbres ne se trouver pas être vous-même ? Moi oui.
La nature est comme nous l'avons voulu. L'humanité est l'hôte de la terre, mais... quiconque croyant que cela pouvait durer s'est échoué face à la réalité l'orque les eaux ont tout envahi. Le monde se noyait sous les plateformes, sous nous. J'avais 27 ans quand le grand déluge eut lieu, cela faisait un moment que je ne vivais plus avec mes parents. Faisons un petit retour en arrière, semble-t-il que je ne vous aie pas encore parlé de mon enfance. Je suis né en 1988 en plein mois de janvier une belle journée glaciale où les flocons de neige venaient s'écraser sur les carreaux de l'hôpital. Les rire, les larmes joie, les visages pointer juste au-dessus de moi tout y étaient. L'une des premières personnes que mes yeux de petit garçon virent en premier fut évidemment celui de ma mère, suivit de près par mon père. Mon premier mot allait savoir pourquoi est : étoile. Ces petites lumières blanches dans l'immensité de l'obscurité me fascinaient, elles absorbaient mon regard tandis que Glenda me tenait contre elle enveloppée dans une chaude couverture me protégeant ainsi contre le froid.
En 1993 la famille s’agrandir avec l'arrivée au monde de Finn. Il faut avouer qu'il était mignon mon petit frère. Le temps passa, la famille se portait à merveille. Mon petit frère et moi grandissions sous le nez de nos parents. Mes années d'école se passèrent bien à l'exception de quelques bagarres surtout aux lycées la fois où je suis sorti avec la petite amie de mon meilleur ami, j’étais mieux que son copain et elle... pas assez bien pour moi. Les fêtes étaient mes lieux de prédilection sans doute parce que j'y trouvais aisément de jolies filles et que serait une fête sans alcool ? Oh, ne m'en parlez même pas cela doit être trop ennuyeux. J'ai quitté le petit nid douillé de notre famille O'sullivan à dix-neuf ans pour partir m’installai dans un petit studio tout en restant dans la même ville que celle qui m'avait vu grandir. N'oubliant pas ma famille malgré tout, je rendais souvent visite à mes parents et puis à Finn aussi. C'est qu'il devenait vraiment tout beau ce petit, normal, c'était mon frère alors quoi de plus logique.

Une dizaine d'années s'écoulèrent en toute tranquillité ou presque. Les choses changeaient, elles évoluaient, de grandes architectures se bêtisaient au-dessus de nos têtes au nez et à la barbe de tous. Depuis un moment certaines personnes croyaient à une fin du monde proche ce qui ne déranger pas véritablement mon petit quotidien, ni celui de ma petite amie actuelle ou plutôt ma petite amie du jour. Certains avaient d'ores et déjà trouvé refuge là-haut et appartements les plateformes ne se construisaient pas qu'ici, mes parents faisaient partie d'eux ainsi que Finn me semblait-il. Trouver refuge sur d'immenses plates-formes ? Hum, C'est ce que je pensais avant, avant de recevoir un appel de mes chers darons toujours aussi bons dans l'âme. La bonne grâce de me demander si je voulais venir dans leurs appartements était tout à fait... respectable, mais je m'apprêtais à refuser poliment en entendant la faible respiration de mon père à l'autre bout de la ligne dans l'attente de ma réponse. Je n'avais jamais aimé suivre les pas de mon père alors sa proposition aussi alléchante soit-elle, il pouvait se la coller... Oh nulle part. À y réfléchir profondément, vivre la-haut devait être plus luxueux puisque les constructions étaient nouvelles. Ma réponse se fit soudainement audible tandis qu'un sourire faible se formait sur mes lèvres. Suite à ce joyeux appel, j'entamai sur le champ le rangement de mes affaires et le lendemain tard dans l'après-midi je quittai mon petit studio pour rejoindre les grandes architecture du haut qui s’avérèrent des lieux inattendus.
Il me fallut plusieurs semaines pour connaître les environs de cette sorte de ville en altitude, mais l'endroit ne manquait pas d'endroit ou faire la fête, ni de jolies filles. Mon pauvre frère et son regard de vieux cocker triste me fendaient le coeur, fallait pas qu'il reste dans cet état-ci même si je connaissais la cause de toute sa tristesse il est venue un moment ou le voir ainsi m'était insupportable. J'étais son grand frère alors il devait m'écouter et ainsi je l'entrainai un peu de force hors de notre habitation, fallait qu'il se change les idées, et moi aussi par la même occasion.
Mes parents s'étaient mis en tête d'adopter un enfant, comme si c'est deux-là n'en avait pas assez de s'occuper de vieux objets dans leur boutique voilà qu'ils voulaient s'occuper d'un autre enfant. Et nous alors ? Moi et mon vrai petit-frère étions toujours là malgré notre âge adulte. Si nous n'en voulions pas nous de ce frère ou cette soeur hein ? Ils se fichaient de nous maintenant. Bien que mon frère semblait prendre la nouvelle plutôt bien, ma réponse, si au moins on m'aurait laissé en donner une, aurait été forcément négative. Finn et moi vivions encore dans le même appartement que nos parents, ce qui signifiait devoir se coltiner le sale mioche quand il arriverait à la maison. Cela dit si un sourire ornait tout de même mon visage, ce n'est que dans l'unique espoir que le service d'adoption est une liste à n'en pas finir. Malheureusement, au bout de quelques mois lorsque le téléphone sonna et que j'entendis la joie de ma mère puis celle de mon père, ma réaction fut plus qu'expressive et se résultât à un claquement de porte. Sans moi, ce bambin me verrait un jour, mais pas celui-ci, j'étais trop en colère contrairement à Finn. Comme part hasard le sale petit scarabée était brun avec les yeux bleus, tout pour laisser penser qu'il était véritablement notre petit frère. Voleur de place oui surtout.

J'ai appris au fil du temps que le morveux, Aeden, était en fait un enfant venant du monde du bas. J'ai vraiment du mal à le supporter celui-là et ce qui m'agace d'autant plus est que Finn prend sans cesse sa défense. Les surnoms que je donne à ce petit même s'il a bien grandi depuis son arrivé chez nous sont in-comptable tant il en a. Je sais que je l'ai sans doute vexé en lui disant qu'il n'était pas mon frère ni à moi, ni à Finn, mais c'est pourtant la vérité. Une vérité qu'il n'apprendra jamais car depuis la mort de nos parents il y a tout justes deux semaines, c'est moi qui est repris la boutique de brocante qu'ils tenaient prenant mes frères, même le faux, adjoins. Finn vient avec moi dans le monde du bas pour trouver de nombreux objets. Inutile de préciser que le vilain n'a pas le droit de venir. Je ne permettrais pas cela et il le sait. Puis c'est mieux ainsi, faudrait pas qu'il nous laisse, nous avons besoin de lui à la boutique.

Une soirée en L'honneur de Monsieur Atkinwood le grand scientifique inventeur du rajeunissement cellulaire dont j’avais moi-même eu recours avait lieu. C'était une belle soirée ou le hasard m'a frappé comme je ne l'aurais jamais pensé. Ce soir-là il y avait de jolies filles, bien sûr, mais étrangement mon regard n'en avait qu'après une seule. Maureen, un merveilleux nom pour une fille qui l'est tout aussi. J'eus la chance d'être au bon endroit au bon moment et lorsqu'elle eut froid, je me contentai simplement de poser ma veste sur ses épaules avec un sourire enjôleur que je ne pouvais empêcher de s'afficher sur mes lèvres. Nos rendez-vous se faisaient plus denses et notre relation devenait beaucoup plus sérieuse et un jour ou mon amour pour elle prit le dessus de ma raison, je lui fis une demande en mariage qu'elle accepta. Je suis vraiment heureux avec elle, mais parfois certaines filles ne me laissent pas totalement indifférent, mais je n'ai jamais trompé ma fiancée. Je sais ce qui se passe dans le monde du bas, je ne dis rien et me contente de penser que ce sont eux ou moi. Si je parle ce sera ma fin, alors le silence reste mien un peu malgré moi mais cela est ainsi.